Nerf cutané latéral de la cuisse et syndrome

Le syndrome du nerf cutané latéral de la cuisse.


Ce syndrome
intéresse la deuxième et la troisième paire lombaire antérieure. Il appartient intégralement au plexus lombal.

Le principal signe clinique va être une douleur sur l’ensemble de la face latérale de la cuisse et parfois à l’aine. Nous allons vous détailler les points clés douloureux exposés dans cette vidéo en positionnant le sujet latéralement. 

Etude des points de sortie

Premier point de sortie de ce nerf se situe dans une dépression au dessus de la crête iliaque.

Trois autres points douloureux importants sont situés entre le conyle latéral du genou et le grand trochanter, trois points relativement algiques.
Un point antérieur est situé e
n dessous du ligament inguinal au niveau de la face latérale de la hanche.
La douleur pourra atteindre principalement toute la partie antéro-latérale de cette hanche et bien sûr, elle sera liée à un problème de rotation postérieure de la deuxième vertèbre lombaire qu’il faudra décoapter et normaliser.

Au niveau musculaire, un muscle important sera à normaliser. Vous trouverez sa normalisation dans le module Reboutement.
Il s’agira du tenseur du fascial lata. Vous savez que ce tenseur du facial lata s’équilibre entre le grand fessier et lui-même. Ces deux muscles pour s’équilibrer et équilibrer parfaitement le tractus ilio-tibial devront être parfaitement détendus.

Douleur relativement fréquente, excessivement désagréable qui s’appellera sciatique latérale si nous obtenons une mise en route supplémentaire au niveau du nerf fibulaire superficiel.


Memo sur le Syndrome du nerf cutané latéral de la cuisse (SNCLC)

 

Le syndrome du nerf cutané latéral de la cuisse est une douleur neurologique caractérisée par une compression ou une irritation du nerf cutané latéral de la cuisse, également appelé nerf cutané fémoral latéral. Ce nerf est responsable de l’innervation sensorielle de la partie extérieure de la cuisse.

Causes possibles :

  1. Frottement contre la bandelette ilio-tibiale : La friction répétée entre la bandelette ilio-tibiale (située le long du côté de la cuisse) et le nerf cutané latéral peut entraîner une irritation.
  2. Activités répétitives : Les mouvements répétitifs du genou ou de la hanche, tels que la course à pied ou le cyclisme, peuvent contribuer au développement du syndrome.
  3. Anomalies anatomiques : Des variations anatomiques, comme une courbure accrue de la bandelette ilio-tibiale, peuvent augmenter le risque de compression du nerf.

Symptômes :

  1. Douleur : Douleur lancinante ou brûlante le long de la partie extérieure de la cuisse.
  2. Engourdissement ou picotements : Sensations anormales pouvant accompagner la douleur.
  3. Aggravation avec l’activité : Les symptômes peuvent s’aggraver pendant ou après des activités spécifiques.

Diagnostic : Le diagnostic du SNCLC repose souvent sur l’anamnèse du patient, un examen physique approfondi et, éventuellement, des examens d’imagerie tels que l’IRM pour exclure d’autres causes possibles de douleur.

Traitement :

  1. Repos et modification des activités : Éviter les activités qui exacerbent les symptômes.
  2. Thérapie physique : Renforcement musculaire et étirements ciblés pour améliorer la stabilité et réduire la tension.
  3. Anti-inflammatoires : Ils n’ont généralement que peux d’effets
  4. Thérapie musculaire : Se reporter au module Reboutement (Tome 2)
  5. Normalisations ostéopathique : Technique sur L2 dans le module Reboutement (Tome 5) et Ostéopathie (Tome 6)

Prévention : Prévenir le SNCLC implique souvent la correction des déséquilibres musculaires, une technique d’entraînement appropriée et une attention particulière aux signes précurseurs de la douleur.

Conclusion : Le syndrome du nerf cutané latéral de la cuisse peut affecter la qualité de vie des individus actifs, mais avec un diagnostic précoce et une gestion appropriée, la plupart des patients peuvent trouver un soulagement des symptômes et reprendre leurs activités normales. La collaboration entre professionnels de la santé, y compris les ostéopathes, peut jouer un rôle crucial dans la gestion complète de cette affection.