Archives privées de l'IRFOR

Nous avons décidé de vous ouvrir nos archives…
Pourquoi ? Simplement pour vous montrer que l’ensemble des formations auxquelles nous vous donnons accès sont le fruit d’un travail rigoureux étalé sur plus de 40 ans de pratique.

L’aventure a débuté en 1980 et je me dois de remercier ici en premier lieu Jean-Paul Chaudruc, Jean-Pierre Hortoland, Le Docteur Xavier Barrois et la faculté de médecine de Bordeaux qui nous a ouvert les portes de son laboratoire d’anatomie.

Soyez indulgents avec nos archives, elles sont la pour retracer un parcours, une époque et vous faire grandir.

A terme vous retrouverez dans cette plateforme 11000 pages de cours et 5000 vidéos qui sont ici pour que tout évolue et que rien ne se perde.

De la Rebouterie à l’ostéopathie, des points de Knapp aux points de Chapman tout y est.

Mal au dos, à la cheville, aux cervicales… “Va voir le rebouteux !” Dès le VIIIe siècle et pendant très longtemps, le rebouteux a fait office de kinésithérapeute, un peu partout en France.

 

Aunis : C’est la plus petite des anciennes provinces françaises, enchâssée entre le Poitou, la Gironde et la Saintonge, elle comprend les îles de Ré et d’Oléron ainsi qu’une partie du département de la Charente Maritime. Longtemps sous domination Anglaise, les Aunisiens ont chassés les Anglais pour se rattacher définitivement à la France de Charles V en 1371.

Berceau de cette technique oubliée, qu’il m’a été offert de faire renaître et en souvenir aussi de la vaillance des anciens rhétais de cette province qui ont préférés le pineau au pudding, cette technique est enseignée en France et en Navarre indifféremment sous le nom de : Technique Aunisienne

Lister, décrire et codifier l’ensemble des techniques musculaires pratiquées depuis la nuit des temps par bon nombre de soignants « Rebouteux » éparpillés aux quatre coins de la France semble bien présomptueux.

C’est pourtant ce que nous avons essayé de faire en observant pendant près de dix années, de la Bretagne au Pays Basque, de Nice à Toulouse, de la Corse à l’Alsace ou encore de Lille à Clermont-Ferrand le méticuleux travail de tous ces hommes et femmes, détenteurs de ce “Geste Anisien” qui a su se répandre et s’enseigner dans notre beau pays.

L’art du Reboutement n’est que l’étape qui a permis de développer l’ostéopathie créée par Andrew Taylor Still. Nous sommes les élèves de kirksville et de Maidstone

 Avant toute chose, ayez toujours présent à l’esprit que l’ostéopathie est une thérapie manuelle. En cela elle est comparable à tous les métiers manuels dont la noblesse n’a d’égal que son ancienneté et dont l’enseignement se résume ainsi dans la chronologie : apprendre, comprendre, pratiquer Souvent, de nombreux étudiants font, consciemment ou non, l’erreur juvénile de vouloir pratiquer avant de tout comprendre.

L’ostéopathie ne peut se posséder à travers un livre ou des photographies, ni même en film. Elle s’apprend en agissant soi-même, en l’essayant sur soi, et vous comprendrez ainsi, le pourquoi et le comment des choses enseignées.

Pour cette raison cet enseignement à pour base fondamentale la pratique intensive, seule méthode pour arriver à la compréhension et dont la répétition amène l’automatisme et la confiance en soi, qui sont les qualités essentielles d’un thérapeute de valeur.

Nous essayerons ensemble, tout au long de cette formation d’éclairer bien sûr les divers maillons de cet adage et de bien comprendre aussi ce que nous faisons et surtout pourquoi nous le faisons ainsi…

Les limites de l’ostéopathie sont bien sûr celles des pathologies graves, en général bien connues des professionnels de la santé, encore qu’ici ou là, sans prétendre guérir, on peut espérer assurément, amener un soulagement. Se lancer dans cette passionnante et efficace thérapie c’est apporter aux patients des bienfaits qu’ils sont en droit d’exiger de nous.

Si l’ostéopathie est une thérapie totale, et globale, c’est à dire qu’elle considère l’Homme dans son ensemble, j’ai pour des raisons évidentes de nécessité, scindé le programme en plusieurs parties afin de pouvoir entrer dans le détail mais sans perdre de vue les relations ou plus exactement les imbrications de tous les systèmes qui font que l’homme est un tout indissociable.

Le programme d’enseignement comprend toutes les techniques connues à ce jour : les techniques directes, qu’il faut démystifier, les techniques isométriques, proches des techniques kinésithérapiques et les techniques de SUTHERLAND qui sont des techniques d’auto-restauration de mobilité dans la sens de la non-douleur.

Sans prétendre exposer dans cet ouvrage absolument tous les tests et toutes les normalisations connues, je prétends que tout ce qui sera exposé dans cette encyclopédie fonctionne bien, c’est à dire est efficace, non douloureux, et que tout a été passé au « feu de l’Expérience personnelle ».

La sœur de Boujaille a exercé l’art de la Rebouterie dans son Abbaye entre Champagnole et Pontarlier. Elle a travaillé jusqu’à plus de 100 ans. Elle nous avait reçu et enseigné bon nombre de techniques que nous avons appelé « Techniques de la Vierge ».

Jean-Paul Chaudruc : Décédé en 2006 nous avons eu la chance d’apprendre et de travailler avec lui. Ostéopathe de talent et pianiste émérite il aimait se définir comme « Grand Pousseur d’Os ». 

Vidéo de dissection réalisée par Jean-Paul Chaudruc et le Docteur Xavier Barrois au laboratoire d’anatomie de Bordeaux.

Les fontanelles du bébé : Vidéo unique et  exceptionnelle réalisée au laboratoire d’anatomie de Bordeaux sur les sutures du nourrisson.

Le fœtus de 14 semaines : Vidéo originale réalisée au laboratoire d’anatomie de Bordeaux expliquant la différence entre le fœtus et l’embryon.

Césarienne : Vidéo d’une césarienne réalisée par Jean-Paul Chaudruc à la polyclinique de Navarre à Pau.

Vidéo de dissection réalisée par Jean-Paul Chaudruc et le Docteur Xavier Barrois au laboratoire d’anatomie de Bordeaux.