Le texte ci-dessous reprend tout ou partie de la vidéo en y apportant des données supplémentaires.
Le ganglion stellaire, ou troisième ganglion cervical
Il a un rôle fondamental dans la normalisation du système nerveux orthosympathique. Il est l’élément essentiel de la chaîne bilatérale paire, au niveau notamment du rachis cervical.
Son positionnement
Il est situé au niveau de l’espace entre la zone T1 et T2, au niveau de cet espace thoraco-cervical. Ce ganglion stellaire, ou troisième ganglion cervical, est en rapport direct avec un certain nombre de pathologies, notamment des pathologies respiratoires, des pathologies à type de pseudo-asthme, ou encore des pathologies à type d’oppression, des pathologies à type diaphragmatique. Sa stimulation et sa normalisation vont permettre d’une part de couper une crise d’asthme mécanique, d’aller jusqu’à couper même, en stade de début, un œdème de Quincke, par exemple, ou encore de stopper une réaction cutanée suite à une piqûre d’insecte, et bien évidemment, il va permettre de libérer toute la zone diaphragmatique par une action indirecte sur le nerf vague et sur le nerf phrénique.
Observez bien, avant le début de la normalisation
Le double repérage réalisé au niveau de la zone sous-claviculaire de notre sujet. Juste au-dessus de cette zone repérée se trouve la zone de la coracoïde. En dessous de la zone de la coracoïde se trouve une petite dépression, correspondant à un point clé du corps, qui n’est autre qu’un point d’acupuncture, appelé le 1 du poumon. Ce 1 du poumon est situé au niveau de la zone de projection de la deuxième côte. C’est cette zone qui sera stimulée lorsque nous réaliserons la normalisation, dans quelques instants, au niveau de la partie axillaire de notre patient. C’est cette zone-là qui, indirectement, sera stimulée lorsque l’opérateur travaillera au niveau de la zone sus-claviculaire. Tant proprement dit de la normalisation, travail au niveau sus-claviculaire.
Normalisation du ganglion stellaire
1 – L’opérateur va positionner ses deux pouces de part et d’autre de la zone claviculaire et va rechercher la petite dépression s’ouvrant sous ses doigts lors de la pression envoyée en direction caudale. Cette petite zone dépressive va permettre d’envoyer une stimulation au niveau de notre ganglion stellaire.
2 – Nous sommes ici à peu près au niveau du septième, huitième espace cervico-thoracique. La pression doit être soutenue et doit durer entre trois et quatre minutes environ. C’est une zone qui est relativement algique, relativement sensible.
3 – La pression doit être exercée par la pulpe du doigt de l’opérateur. L’opérateur ne doit pas relâcher sa pression pendant tout le temps de la manœuvre.
4 – Il doit demander à son sujet de respirer très fort avec la bouche ouverte et il doit observer le battement diaphragmatique.
5 – Petit à petit, l’opérateur se rendra compte d’une équilibration qui va venir se réaliser au niveau de la zone diaphragmatique du sujet, c’est-à-dire que le diaphragme va petit à petit se libérer par rapport à cette double stimulation céphalique.